J’ai 69 ans, en parfaite santé, jusqu’au 8 avril 2021 où je reçois une 1ère injection d’Astra Zeneca. Dès le 12 avril j’ai commencé à avoir une perte de sensibilité au niveau des extrémités, un essoufflement et une grande fatigue. J’ai été transporté en hélicoptère à Aix en Provence en cardiologie où j’ai subi une coronographie et d’autres examens qui n’ont pas donné de résultats. De retour à mon domicile et mon état se dégradant je suis à nouveau hospitalisé à l’hôpital de Gap du 29 avril au 4 mai 2021 où les examens révèlent une myélite cervicale soit une inflammation de la moëlle épinière. Souffrant d’un essoufflement permanent le pneumologue me fait faire une scintigraphie qui laissera apparaître des caillots de sang dans les poumons, signe d’une embolie pulmonaire passée inaperçue. Le 14 août 2021, je reçois une 2ième injection avec Pfizer qui est bien toléré. Pour autant malgré les traitements médicamenteux la myélite s’aggrave et le neurologue envisage une possible intervention chirurgicale au niveau des cervicales. Sur les conseils des différents spécialistes qui me suivent je saisis l’ONIAM qui me convoque pour une expertise à Lyon le 31 janvier 2022. Le rapport de l’expert en date du 11 février conclut bien au lien de causalité avec le vaccin. Depuis 3 semaines et pour une durée non connue à ce jour je suis pris en charge par Rhône Azur du lundi au vendredi tous les matins pour rééducation des membres, suivi psy, etc… L’ONIAM que j’ai relancé plusieurs fois depuis l’expertise de janvier 2022, m’annonce que je vais être à nouveau convoqué sur Paris cette fois pour subir 2 autres expertises. Ma vie et celle de mon épouse est désormais rythmée par le suivi médical lié à mon état de santé.