Mon papa, 69 ans, a reçu sa 1ère et unique dose du vaccin Pfizer le 8 avril 2021. Lui-même en très bonne santé, il pensait agir au mieux pour protéger ma maman qui, elle, a une santé très fragile. Dès le lendemain, il se plaindra d’un malaise généralisé et diffus. D’énormes bleus apparaîtront alors sur son cou et son thorax. Les jours suivants, il se plaindra d’une baisse d’acuité visuelle (alors qu’il a toujours eu une vue excellente). Les examens ne montreront pourtant rien d’anormal. Dans les jours qui suivirent, sa tension est montée en flèche. Il a commencé à avoir des petits problèmes d’équilibre et une élocution un peu difficile (lui qui était un invétéré bavard). Son 1er scanner cérébral ne montrant rien d’anormal (mais demandé “pour troubles post vaccinaux” cf. le protocole de l’examen), nous décidons d’aller consulter une neurologue qui demande aussitôt un électroencéphalogramme et une IRM cérébrale : ces examens révèleront “ une légère inflammation du cerveau ou encéphalite”. La neurologue m’a assuré que, dans tous les cas, cela se soignait. Toutefois, papa devait être hospitalisée 48h pour faire une ponction lombaire pour déterminer l’origine de cette inflammation: virale, bactérienne, auto-immune post vaccinal… Il est entré à l’hôpital le mardi 11 mai 2021 pour y subir cette ponction. A ce stade, il avait encore un comportement tout-à-fait normal, hormis les difficultés citées précédemment. Le mercredi, la neurologue nous téléphone pour nous dire qu’on allait lui administrer immédiatement un traitement choc : du Medrol en one-shot pendant 5 jours. Quand nous avons entendu le nom de ce corticoïde, nous avons tout de suite réagi : papa était allergique à ce médicament. Il en avait déjà eu par le passé en cachets et ne l’avait absolument pas supporté. Nous ne manquons pas de le signaler à maintes reprises mais on nous répondra que, s’il y a des effets secondaires, on gérera “. Evidemment, nous ne comprenions pas pourquoi cette précipitation, puisque son état était encore très stable. Il était encore capable de parler et de se mouvoir sans trop de difficultés. Pourquoi travailler à l’aveugle alors que nous ignorions encore de quelle encéphalite il s’agissait? Une anecdote : papa a téléphoné à maman le mardi soir, il ne sera plus jamais capable de le faire à partir du mercredi et de ce foutu traitement. Le vendredi, il fera une crise psychotique épouvantable et j’exigerai donc qu’on arrête immédiatement le traitement. Mais le mal était fait et il est désormais irréversible. Il ne parlera plus, ne marchera plus, bientôt ne saura plus déglutir. Entre-temps, on lui a fait passer tous les examens possibles et inimaginables. Tout revenait négatif. Les différents résultats de la ponction lombaire, les uns après les autres, également. Nous avons évoqué la possibilité d’une encéphalite post-vaccinale. Mais les médecins réfutaient cette explication. Ils voulaient absolument trouver une autre origine, ce qui explique, je pense, leur précipitation à administrer des traitements (par la suite ce sera de l’immunoglobuline) à l’aveugle. 3 semaines plus tard, le 27 mai, les derniers résultats de la ponction lombaire arrivent enfin : présence de la protéine 14 3 3 et résultat du test RT quik à 98% : c’est la maladie du Creutzfeld Jacob ou encéphalite à prions. Le couperet est tombé. On nous dit crûment qu’il n’y a plus rien à faire et on nous demande quand nous comptons reprendre papa. Sa détérioration en l’espace de seulement 3 semaines est aussi fulgurante que terrifiante. Aujourd’hui, comme déjà alors, nous sommes persuadés que l’injection est à l’origine de sa maladie bien qu’on nous affirmera le contraire. Sa neurologue signalera quand même le cas aux agences fédérale et européenne du médicament. Alors que nous le faisions transférer dans un centre privé pour soins palliatifs, nous avons voulu qu’il change de neurologue. Nous avions reçu tellement peu d’empathie de l’équipe initiale! Celle-ci était totalement d’accord avec nous sur l’origine de la maladie mais n’a pas osé “agir” sur le moment. 4 mois plus tard, elle m’a recontactée pour me dire qu’elle avait finalement signalé le cas de papa aux agences fédérale et européenne du médicament en leur demandant explicitement de trouver le lien entre le vaccin et la maladie, tant la concomitance entre les 2 était troublante. Elle reçut d’ailleurs un retour : on lui demandait quels éléments lui faisaient penser que le vaccin était en cause. Bref, c’était à elle de prouver. Ensuite, plus de nouvelles. Mon papa est mort dans nos bras le 14 juin 2021. Tout son entourage a été sous le choc, tant il était, dans l’esprit de tous, vif de corps et d’esprit encore très peu de temps avant son décès. Depuis, j’ai appris via M. Doyer que mon papa est, hélas, loin d’être un cas isolé. Mais rien ne change. Et nos vies ont été brisées.