Agée de 33 ans, ma galère a commencé fin juin 2021 suite à la 2ième dose Pfizer. 2-3 jours après, j’ai commencé à avoir des fasciculations au niveau de l’injection, bras gauche. Je l’ai précisé à mon médecin traitant qui me répond, que j’ai été piquée dans un nerf. Celles-ci descendent au fur et à mesure dans le bras, puis dans la main, et continuent sur le côté gauche dans le dos, puis la jambe. J’ai vu mon médecin plusieurs fois et elle me dit toujours que l’injection a été faite dans un nerf… c’est une pro, je ne m’inquiète pas. Fin janvier 2022, 3ème dose Pfizer. Au fil des jours et des semaines, je perds ma force dans mon bras, ma main et ma jambe gauche. Je ne peux plus tendre mes doigts et j’ai des crampes au poignet et aux doigts. Les fasciculations sont quasiment partout dans mon corps. Suivie par un ostéopathe, il me conseille de passer des examens. Scanner, IRM, bilan sanguin que je réclame à mon médecin (elle se rend compte de mon état de santé qui se dégrade mais ne réagit pas). Un rdv chez un neurologue est pris plus d’un an après les premiers symptômes. L’électromyogramme n’est pas bon. Je me fais hospitaliser quelques semaines après pour faire d’autres examens (test respiratoire, prise de sang complète, ponction lombaire, EMG). Et ce lundi 7 novembre 2022, le diagnostic tombe. On m’annonce que j’ai la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou plus connue, la maladie de Charcot. L’annonce a été brutale pour moi, ma famille et mes amis… A ce jour, il n’y a que ma jambe droite qui n’est pas touchée… La neurologue me dit que cette maladie est tombée du ciel, ce n’est pas l’injection mais il faut quand même que je déclare mes symptômes à la pharmacovigilance… logique ?