Notre mari et frère, âgé de 65 ans, avait des antécédents cardiologiques. Cependant, son état s’était amélioré et stabilisé. Il vivait en totale autonomie, avec des activités quotidiennes et des projets. Malgré les deux doses le 03/06/2021 avec Astrazeneca et le 30/06/2021 avec Pfizer, il contracta le covid en décembre 2021 suivi d’une atteinte pulmonaire type bronchite. Les premiers tremblements au niveau des bras et mains apparaissent en janvier 2022 avec perte de poids, maux de tête, vertiges, vomissements, troubles du langage. Le médecin traitant essaie d’adapter au mieux la posologie de ses médicaments. Suite à un malaise entraînant une chute, dans un magasin, au mois de juin 2022, il est hospitalisé une dizaine de jours. Il est rentré chez lui en attendant la date d’entrée en rééducation, sur liste prioritaire. Les symptômes précédemment évoqués semblent parfois s’estomper légèrement mais ils sont toujours présents. Un nouveau malaise, type épileptique surgit une quinzaine de jours après la 3ième dose le 05/07/2022 avec pfizer au bras gauchedont il souffrira pendant plusieurs jours. Son hospitalisation à Chambéry est de quatre jours, du 16 au 19 juillet 2022. Le 28 juillet 2022, compte tenu des symptômes persistants, son médecin demande son hospitalisation pour un suivi et des examens approfondis. Il ne reviendra pas chez lui. De semaine en semaine, son état se dégrade. Les examens semblent n’apporter aucune réponse significative. En août comme en septembre, les médecins sont difficiles à rencontrer. Une inflammation cérébrale est suggérée, et quatre jours avant son décès, le 22 septembre 2022, alors transféré en cardiologie intensive, que la maladie de Creutzfeldt-Jacob nous est évoquée pour la première fois. Il était vulnérable au niveau du coeur, il avait du diabète mais à notre connaissance, sa tête allait bien. Se sachant « personne à risque » il a suivi en confiance les consignes officielles. Nous nous interrogeons vivement et avons signalé cette situation à Pharmacovigilance.